AnimationsLes concours

2 gagnantes à Saint Agathon

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Pour cette édition 2014 , qualité et éclectisme des livres retenus étaient comme d'habitude au rendez-vous.
Vous êtes toujours les maîtres du vote et tenez au bout du clic ( le vote par courrier est devenu anecdotique) le nom du lauréat. Seule condition: avoir lu au moins quatre des livres retenus par le comité de lecture (journalistes du Télégramme, écrivain, libraire…) Une sélection qui réserve une surprise: sur les six titres retenus, trois seulement sont des romans! Un gage de curiosité intellectuelle et de diversité auxquelles ce prix tient tant!

Des univers très différents

 Ève Lerner et son «Âme chevillée au corps». Une enfant de métallos devenue poète et traductrice qui vit à Lorient et publie son premier texte en prose. Un bel hommage au langage ouvrier de son enfance, des années 1940 à 1960, foisonnant d’inventions. Qui n’a pas entendu cette expression «T’as fait une toilette de chat toi, ce matin» ou «Dans la vie, il y a des impondérables». L’auteur a entrepris de répertorier tous ces mots qui, bientôt, auront disparu de notre vocabulaire et qui, pourtant, ne manquaient ni de panache ni de couleur locale. Un retour sur le passé qui lui permet aussi de rassembler bien des souvenirs.LIEN VIDEO


Aymeric Patricot qui s’est attaqué à un tabou, celui des conditions de vie des «Petits Blancs» dans les quartiers pauvres en France. Ce diplômé d’HEC, de l’EHESS, agrégé de lettres et qui a été professeur en banlieue parisienne, s’intéresse à la double peine souvent ressentie par les petits Blancs (terme utilisé par les Américains pour désigner ces oubliés du progrès social), méprisés des élites et se sentant parfois étrangers dans leur propre pays. Intéressant et dérangeant.LIEN REVUE DE PRESSE


Éric Fottorino vous propose, non pas un roman comme on pourrait s’y attendre mais une réflexion sociologique sur un sujet qui touche tous les usagers des transports en commun. «Suite à un accident grave de voyageur», une annonce que l’on entend bien trop souvent, dans le métro, le TGV, le RER et qui cache sous cette formule banale, le suicide d’une personne. Une écriture percutante pour nous faire sortir de notre indifférence, un texte court qui marque les esprits.LIEN vers CRITIQUE


Laurent Seksik se penche sur «Le cas Eduard Einstein». Écrivain et médecin, l’auteur revient sur le destin tragique du fils d’Albert Einstein qui finit parmi les fous, délaissé de tous, comme jardinier de l’hôpital psychiatrique de Zürich. Trois parcours s’entrecroisent dans un récit très documenté et poignant: ceux de Mileva la mère, Albert le père et le grand homme, Eduard le fils - sur fond de tragédie du siècle.En savoir plus


Avec «La part de l’Aube», Éric Marchal tisse, sur le thème des origines de la France, une passionnante course-poursuite qui nous plonge dans les arcanes de la justice, de la presse, de l’imprimerie et du théâtre, à la veille de la Révolution française. Un tourbillon romanesque de plus de 600 pages qui se lit d’une traite et nous fait côtoyer Voltaire, Mesmer, Parmentier et Marie Antoinette.En savoir plus


 Jean-Guy Soumy
nous plonge dans «Le Silence». Un silence qui claque, qui résonne d’autant plus qu’il fait écho à un mur d’interrogations et qu’il cache un lourd secret… «Connaît-on vraiment celui qui partage notre vie depuis tant d’années?» C’est à cette question existentielle qu’est confrontée Jessica, lorsque la police la réveille en pleine nuit pour lui annoncer le suicide de son mari, un mathématicien réputé. Palpitant.En savoir plus

À vous maintenant de vous emparer de ces titres, de confier vos coups de cœur ou griffe sur le site internet du Télégramme, et enfin de voter (*). Alors, qui pour succéder à Jean-Luc Nativelle et son «Promeneur de la Presqu’île» ? Vous avez neuf semaines!

Les votes seront clos le 4 mai.